Afin d’éviter l’affluence prévue du week-end (j’avais oublié que c’était jours fériés), j’ai décidé de monter à la salle polyvalente voir le « musée des 2 cv » dès ce jeudi. Impossible de ne pas se douter d’une manifestation quelconque : des 2 cv partout, un ballet de couleurs, de bruits de moteur, de klaxons, le tout par une belle journée ensoleillée de printemps mais assez ventée.
Sur le parking réservé, quelques vieilles demoiselles se dorent au soleil et se font admirées.
Au dessus de nos têtes, l’hélicoptère survole notre Sévéragais pour des baptêmes de l’air.
Entrons. Passage à l’accueil : 3 € pour un bracelet, sésame pour la visite du musée et l’entrée sur le site de parcage et d’animations.
Bien que cette voiture soit de ma génération, je ne pensais pas qu’elle puisse avoir été déclinée en autant de variantes.
Faisons donc notre petite visite au musée. 
Retour à la maison, je prends ma voiture (hé non, ce n’est pas une deuche, désolée) pour faire un saut sur le site. Pas forcément une bonne idée; J’aurais eu aussi vite fait d’y aller à pied. Direction Lapanouse, village contigu à Sévérac, à 2 kms. A la queue leu leu…. 20 mn à l’aller, 30 mn pour sortir et rentrer !
Organisation efficace : trajet entrée-sortie à sens unique, un balisage routier bien visible, des organisateurs aux gilets fluos postés à chaque intersection, etc…
Et les vastes prairies, derrière le plan d’eau de la Cisba, transformées pour l’occasion en parkings géants aux allées bien balisées, et en un immense camping bien ordonné. Vue très impressionnante dans notre calme campagne, que cette concentration d’énormes chapiteaux, de toiles et de véhicules.
Allez, je gare ma voiture pas trop loin de l’entrée et surtout je repère bien où je l’ai mise : je n’ai pas envie de devoir faire le tour des parkings pour la retrouver. Notez que j’ai mis mon affiche pour notre concert chorale pour faire la pub de « Résonance » par la même occasion.
A l’entrée du site, premier chapiteau incontournable : l’accueil avec ses tables « guichets » et ses stands touristiques. Le « sésame ouvre-toi » de mon bracelet me donne accès à la partie « animations et camping ».
Evidemment, partout, des 2 cv au repos, en expo, qui entrent, qui sortent, qui se pavanent…
L’ambiance détendue et bonne enfant est au rendez-vous ; il fait beau bien qu’un peu frais à cause du vent d’autan qui s’amuse comme un fou en s’engouffrant sous les abris de toiles des exposants, les parsemant de poussière de terre au passage : des terrasses « buvettes », des ventes de produits du terroirs, des camelots de souvenirs de toutes sortes à l effigie de la 2cv bien évidemment et de cette 23° rencontre nationale.
Le site est comme le reste : d’une organisation rigoureuse. Des allées bien délimitées avec les emplacements de chacun, de la place libre pour les animations. On a l’impression d’un joyeux fouillis mais très bien organisé. Pas étonnant qu’il ait fallu deux ans de préparation !
Rassemblement national et même international : des quatre points cardinaux de notre France, j’ai vu de tous les départements ainsi que quelques belges, anglais, suisses etc.. et je n’ai pas tout vu, les nouvelles immatriculations portant parfois à confusion. Mais pas de lassitude à errer parmi les allées car il y a toujours une deuche qui attire le regard, par son originalité, sa déco, sa customisation, sa couleur, etc…
Des choses surprenantes au cours de ma déambulation : une double 2cv ! http://2cv-legende.com/2cv-series-speciales/2cv-bicephale une 2 cv piscine ! 2 2cv militaires ! 2 deux CV écologiques qui font le bonheur des enfants (Zut ! j’avais filmé mais j’ai effacé tous mes mini films par mégarde, impossible de les récupérer). Le reste de ma ballade se fera uniquement en images en cliquant sur l’affiche. 
Belle manifestation pour Sévérac qui n’aura jamais vu autant de monde dans ses murs dans une ambiance aussi sympathique. Et une belle façon de retrouver notre bonne vieille 2 cv ou de la découvrir pour nos jeunes générations.
Tout samedi les animations se sont poursuivies sur le site comme l’indique le programme.
Dimanche matin a vu un défilé incessant de « deuchistes » retraverser notre petite ville et prendre la route des retours. Je pense que notre belle région aura donné envie à quelques uns d’y revenir un peu plus longuement. Bonne route à eux.
Pour les amoureux des 2 CV, rendez-vous en juillet 2017 à Nîmes.
Rions un peu : http://www.unpeudhumour.ladeucheenfolie.fr/
Encore des 2cv : https://www.google.fr/search?q=image+2+cv&espv=2&biw=1291&bih=753&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwiw2Yrfh83MAhWG7RQKHcDECrcQsAQIIw&dpr=1
http://www.midilibre.fr/2016/05/06/c-est-le-woodstock-de-la-2cv,1328164.php


Promenade bucolique avec mon chien en ce 1er mai 2016.

Je ne vais pas vous raconter les anecdotes de voyages. Pour cela, il faudrait que j’interviewe mon époux durant de longues heures et que je retranscrive ensuite ; et je ne suis ni journaliste, ni écrivain.
Parmi les maintes babioles ramenées de partout et d’ailleurs, je n’omettrai pas les superbes timbres qui ornaient les courriers, pas plus que le matériel photo-vidéo- diapos [caméra super 8 (pas de numérique à l’époque), projecteur film, diapos, appareil photos)]
Je dois reconnaître que les cours de musique du lycée (collège maintenant) ne me passionnaient guère quand il fallait apprendre l’histoire de la musique. Comme tous les élèves d’alors et d’aujourd’hui, j’ai eu droit aux cours de flûte à bec (un peu cacophoniques), ce qui me plaisait un peu plus. C’était un peu moins du goût de mon frère à qui je cassais les oreilles à la maison et à mon chien qui m’accompagnait gaiement dès que je commençais à jouer.
Tous les 15 jours (si je me souviens bien, c’était le mardi après-midi vers 15h), après avoir demandé le silence, elle allumait le poste radio qui trônait sur une étagère et sur lequel était diffusées, (sur France Musique ou France Culture ?) des séances de chants pour les écoles. Bras croisés sur nos bureaux, nous écoutions religieusement, et reprenions en choeur phrase à phrase avec notre instit, sous la direction de « Mr Radio ». Le temps passait vite (cela devait durer ¾ d’heure-1 heure). C’est à cette occasion que j’ai appris la 5° et 9° symphonie de Beethoven (à cette période s’appelait «
A la maison, il y avait un « tourne-disques » (platine de nos jours) qui était rarement sans tourner, papa écoutant régulièrement sa collection. Ce n’était pas le son des platines de maintenant, cela grésillait toujours un peu, les disques se rayaient, les « saphirs » (petite pointe qui lisait les sillons du disque) se cassaient. J’ai grandi au son de Tino Rossi, Vincent Scotto, Luis Mariano, Berthe Sylva, sans oublier Verchuren, Y. Horner, etc… jusqu’aux nouvelles chansons « Age tendre et tête de bois » qui peu à peu ont envahi la maison avec Clo-clo, Sheila, S.Lama, M.Sardou, S. Vartan, J. Halliday, A. Barrière, Adamo, S. Regiani, et j’en passe…
Mon mari m’offre un piano de meilleure qualité que le « jouet » que j’avais et qui n’avait pas un son très mélodieux.












Il m’a fallu une journée pour récapituler et réordonner les souvenirs de voyages et d’escales de mon marin ; je ne faisais pas encore partie de sa vie à cette époque.



